Grâce aux décennies de données collectées par le télescope spatial Hubble, les scientifiques ont réussi à avoir une nouvelle mesure, plus précise, de l’expansion de l’univers.
Notre univers est en expansion continue. Les scientifiques cherchent depuis de très longues années à mesurer cette expansion et sa vitesse. Grâce aux décennies de données collectées grâce au télescope spatial Hubble, ils ont réussi à avoir une nouvelle mesure, plus précise, de l’expansion de l’univers.
La nouvelle analyse des données du télescope spatial Hubble aide à mieux comprendre à quelle vitesse l’univers se dilate. Mais également à quel point cette expansion s’accélère. Pour rappel, Hubble est dans l’espace depuis environ 32 ans. Après avoir été lancé le 24 avril 1990. Une faille de miroir qui a entravé les premiers travaux, a été corrigée par les astronautes en décembre 1993.
Même si Hubble vient de faire sa meilleure mesure à ce jour du taux d’expansion actuel de l’univers, celle-ci ne correspond toujours pas à l’univers primitif !!
Pour mieux comprendre cette problématique
D’abord, il faut savoir que les astronomes, pour mesurer cette expansion, utilisent un nombre appelé la constante de Hubble.
Elle n’est pas nommée en référence au télescope, mais d’après l’astronome Edwin Hubble qui l’a mesurée pour la première fois en 1929.
La constante de Hubble
La constante de Hubble est difficile à cerner. Etant donné que différents observatoires qui examinent différentes zones de l’univers, ont fourni des réponses différentes. Mais une nouvelle étude exprime la certitude que l’effort le plus récent de Hubble est précis pour l’expansion qu’il voit. Bien qu’il y ait encore une différence par rapport aux autres observatoires.
Crédit images du telescope Hubble- NASA
Quelle est la particularité de cette mesure ?
Cette nouvelle étude confirme les estimations précédentes du taux d’expansion basées sur les observations de Hubble. Cette dernière démontre une expansion d’environ 45 miles, ou 73 kilomètres par mégaparsec.
Un mégaparsec est une mesure de distance égale à un million de parsecs, soit 3,26 millions d’années-lumière.
Mais ce taux d’expansion n’a toujours pas l’accord total entre les différents efforts. La nouvelle étude indique que les mesures de Hubble sont d’environ 45 miles, ou 73 kilomètres par mégaparsec. Mais en tenant compte des observations de l’univers profond, le taux ralentit à environ 42 miles, ou 67,5 kilomètres par mégaparsec.
D’autres mesures devraient être effectuées dans les 20 prochaines années à partir du télescope spatial James Webb, qui achève les travaux de mise en service dans l’espace lointain avant d’examiner certaines des premières galaxies. Webb, a déclaré la NASA, examinera les céphéides et les supernovas de type 1a « à des distances plus grandes ou à une résolution plus nette que ce que Hubble peut voir ». Cela pourrait à son tour affiner le taux observé par Hubble et élucider enfin ce mystère.