Des chercheurs américains ont débuté la phase d’essais cliniques sur les humains d’un nouveau virus génétiquement modifié. Appelé Vaxinia, il s’agit d’un virus « tueur de cancer ».
Ce virus expérimental susceptible de lutter contre la propagation du cancer a été administré pour la première fois chez un patient humain et ce après des essais concluants chez la souris. Une centaine de patients atteints de tumeurs solides métastatiques sont concernés par cette phase I.
Les tests précédents de ce virus sont concluants
Les tests effectués auparavant sur des animaux ont montré qu’il était capable de réduire certaines tumeurs. Notamment celles du colon, des poumons, du sein ou ovaires et du pancréas. En outre, l’inoculation du virus a permis de booster le système immunitaire, le rendant plus réceptif aux immunothérapies.
le Dr Daneng Li, oncologue et directeur de cette recherche révolutionnaire précise : « Nos recherches ont démontré que les virus oncolytiques* peuvent stimuler le système immunitaire afin de tuer les cellules cancéreuses, mais le stimuler aussi pour qu’il soit plus réactif à d’autres immunothérapies, notamment aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaires », a-t-il indiqué.
« Il est temps d’améliorer encore le pouvoir de l’immunothérapie. Et nous pensons que Vaxinia peut réellement améliorer les résultats pour nos patients qui combattent le cancer »,
« Nous espérons exploiter la promesse de la virologie et de l’immunothérapie pour traiter une grande variété de cancers mortels. »
Poursuit le Dr Daneng Li.
Comme tout premier essai clinique, celui-ci aura pour principal objectif de démontrer que le virus est sans danger pour les humains. Les médecins vont enregistrer la fréquence et la gravité des effets indésirables. Il va permettre également de déterminer la dose optimale de virus à injecter.
Si le médicament s’avère sûr et bien toléré, nous pourrions alors envisager un nouvel outil puissant pour lutter contre le cancer.
*Virus oncolytiques : est un virus qui infecte et tue préférentiellement les cellules cancéreuses.