Au 31 décembre 2020, l’association UCS (Union of Concerned Scientists) a recensé 2787 satellites opérationnels dont plus de la moitié lancés par les États-Unis. Les trois quarts des satellites en opération tournent en orbite basse (entre 500 et 2.000 km d’altitude), et sont utilisés pour les systèmes de télécommunication, d’imagerie terrestre ou la météorologie.
Starlink pointée du doigt
Elon Musk, accusé pour la multitude de ses satellites envoyés par Starlink dont il détient la Société, occupent trop d’espace sur l’orbite terrestre. Selon ses dires, des dizaines de milliards d’engins spatiaux pourraient tenir sur des orbites proches de la Terre. Même si ses propos restent contestés par de nombreux scientifiques, Musk explique que l’espace est extrêmement grand et que les satellites qu’il y envoie sont très petits et donc la situation n’est pas aussi désastreuse qu’il n’y paraît.
D’ailleurs, depuis, sur la page officielle du site de Starlink, on peut lire ceci :
” Starlink est à l’avant-garde en matière de réduction des débris en orbite, respectant ou dépassant toutes les normes réglementaires et industrielles qui ont été établies. En fin de vie, les satellites utiliseront leur système de propulsion embarqué pour se désorbiter en quelques mois.
Dans le cas peu probable où le système de propulsion deviendrait inopérant, les satellites brûleraient dans l’atmosphère terrestre d’ici 1 à 5 ans, une période beaucoup moins longue que les centaines ou les milliers d’années des satellites qui orbitent à des altitudes plus élevées“
Les autres occupants de l’espace ne sont pas du même avis
Ceci n’est pas l’avis de l’agence spatiale Chinoise, la station spatiale chinoise a été contrainte de corriger par deux fois sa trajectoire afin d’éviter un risque de collision avec un satellite de la constellation Starlink de SpaceX en décembre 2021.
Les Chinois ne sont pas les seuls à contester Starlink. La Commission Européenne lance le projet Spaceways qui permettra de gérer le trafic spatial.
Affaire à suivre…