Découverte de deux Super Terres les plus proches jamais découvertes

La mission TESS de la NASA a trouvé deux mondes rocheux ou deus “super Terres” en orbite autour de l’étoile naine rouge relativement brillante appelée HD 260655.

Image : Illustration d’artiste – Deux super terres HD 260655 b et HD 260655 c

– Crédit NASA

Une équipe internationale d’astronomes dirigée par Rafael Luque ont fait une étonnante découverte. En effet, les équipes de l’Institut d’astrophysique d’Andalousie, en Espagne, et également de l’Université de Chicago ont fait la découverte de deux super terres. Les résultats des travaux ont été présentés lors de la réunion de l’American Astronomical Society à Pasadena en juin 2022.

Découvertes grâce à TESS

En utilisant le chasseur d’exoplanètes, le Satellite TESS ou Transiting Exoplanet Survey Satellite, les scientifiques ont découvert les deux super terres. Apriori, dans la gamme de taille de la Terre, et qui sont des candidats de choix pour l’étude atmosphérique.

Les scientifiques ont également utilisé les données de télescopes au sol pour confirmer l’existence des deux nouvelles planètes. Ces télescopes mesuraient le « vacillement » de l’étoile. Ce qui correspond à la conséquence des tiraillements gravitationnels des planètes en orbite. Chose qui donne la masse des planètes. Ces mesures peuvent aider à déterminer la densité des planètes. Dans ce cas, ça confirme qu’il s’agit de mondes rocheux. Les mesures suggèrent également que si les planètes ont des atmosphères, elles ne sont pas étendues, des atmosphères d’hydrogène.

A quoi ressemblent-elles ?

Les nouvelles planètes, appelées HD 260655 b et HD 260655 c sont à seulement 33 années-lumière. Elles sont parmi les planètes rocheuses les plus proches connues à ce jour trouvées en dehors de notre système solaire que les astronomes peuvent observer.

Les deux planètes sont des « super-Terres ». Autrement dit, des mondes terrestres comme le nôtre, mais plus grands. La planète b est environ 1,2 fois plus grande que la Terre, la planète c 1,5 fois.

La température sur la planète b, la plus proche de leur étoile, est estimée à environ 435 degrés Celsius. La planète c à 284 degrés Celsius. Ce qui les rendraient, à priori, invivables. Bien que la température réelle dépende de la présence et de la nature des atmosphères possibles.

Pourquoi les scientifiques s’y intéressent ?

L’équipe scientifique qui a découvert les planètes dit qu’elles valent la peine d’être étudiées de plus près. À 33 années-lumière, elles sont relativement proches de nous, et leur étoile, bien que plus petite que la nôtre, est parmi les plus brillantes de sa catégorie.

Ils évoquent également le fait que la découverte arrive à un moment idéal pour pousser l’exploration : le télescope James Webb, qui livrera bientôt ses premières images scientifiques, peut examiner les atmosphères des exoplanètes. Pour y rechercher de l’eau, des molécules de carbone et d’autres composants. D’un autre côté, en apprendre davantage sur les atmosphères des planètes rocheuses aidera les scientifiques à comprendre la formation et le développement de mondes comme le nôtre.

Egalement la grande brillance de l’étoile naine augmente la probabilité que le télescope Webb, et peut-être même le télescope spatial Hubble, puisse capturer des données de la lumière de l’étoile qui brille à travers les atmosphères de ces planètes. Une telle lumière peut être diffusée dans un spectre, révélant les empreintes digitales des molécules dans l’atmosphère elle-même.

Source

Laisser un commentaire