Un capteur sans fil pour détecter et traiter l’infection des plaies

Une équipe de chercheurs a mis au point un capteur portable qui peut s’insérer sous des bandages et soigner les infections des plaies. En effet, il peut détecter et ensuite traiter les plaies. Comment fonctionne-t-il ?

Un capteur portable connecté sans fil à un smartphone peut détecter lorsque les plaies sont infectées par des microbes pathogènes. Ce qui permet, par conséquent, d’appliquer rapidement le traitement.

Les plaies purulentes sont un problème majeur dans les soins de santé. D’ailleurs, elles représentent environ 5% des budgets de soins de santé. La surveillance des plaies prend beaucoup de temps et implique l’élimination des bandages. Ce qui peut prolonger la cicatrisation.

Découvert par des chercheurs à Singapour

Récemment, une équipe dirigée par des chercheurs de l’Université nationale de Singapour* a mis au point un capteur portable qui peut s’insérer sous des bandages. Ce capteur peut détecter les niveaux inquiétants de bactéries pathogènes. Avant même qu’il n’y ait des indications visibles d’infection.

Université nationale de Singapour : Fondée en 1905 comme une université de médecine, c’est la plus vieille institution d’enseignement supérieur à Singapour. C’est également la plus importante quant au nombre d’étudiants inscrits et au nombre de parcours possibles. NUS propose une large palette de disciplines. Parmi lesquelles les sciences fondamentales, l’ingénierie, l’informatique, la médecine, le design et l’urbanisme. Ainsi que le droit, les sciences sociales, le management, le commerce, les arts et la musique.

Quel en est le principe ?

Le dispositif est basé sur un hydrogel d’ADN qui se dégrade au contact d’une enzyme. Et que les bactéries nocives sécrètent pour échapper à un composant clé de la réponse immunitaire de l’hôte.

L’équipe a démontré le capteur sur des souris avec des plaies exposées à une bactérie. Cette dernière infecte couramment les ulcères du pied chez l’homme.

Le capteur pourrait être utilisé pour surveiller les plaies après la sortie des patients de l’hôpital. A priori, c’est ce qu’envisagent les chercheurs.

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