La mission vers Vénus, appelée Venus Volcano Imaging and Climate Explorer (VOICE), rentre dans le cadre du programme d’exploration spatiale en expansion dans le pays. Elle étudierait l’atmosphère et la géologie de la planète. Elle serait lancée en 2026 et arriverait en orbite autour de la planète la plus chaude et la plus brillante du système solaire en 2027, selon les détails d’une réunion du 9 juillet dernier pour discuter de la mission.
Voice une mission ambitieuse
VOICE est une mission candidate pour un programme de sciences spatiales quelque peu distinct des principales missions d’exploration lunaire et planétaire de la Chine dirigées par l’Administration spatiale nationale de Chine (CNSA), qui comprennent la mission Tianwen 1 en cours et les missions prévues Tianwen 2 près de la Terre et de retour d’échantillons martiens.
La mission proposée est évaluée comme l’une des 13 missions candidates dans le cadre du troisième programme prioritaire stratégique (SPP) sur les sciences spatiales dirigé par l’Académie chinoise des sciences.
D’après le site Space.com qui a rapporté ces détails, le vaisseau spatial utiliserait une orbite polaire circulaire d’une altitude de 350 kilomètres pour étudier l’évolution géologique de Vénus, les processus thermiques et chimiques dans l’atmosphère de la planète, les interactions surface-atmosphère et la potentialité d’un environnement habitable et de la vie dans les nuages vénusiens.
Les instruments scientifiques comprendraient un radar à ouverture synthétique polarimétrique en bande S, qui pourrait scruter les nuages vénusiens et cartographier la surface, et un imageur multispectral qui pourrait observer Vénus dans les longueurs d’onde ultraviolette, visible et proche infrarouge.
Missions SPP Chinoises
La première série de missions SPP (programme prioritaire stratégique) de la Chine a vu le lancement de quatre engins spatiaux, dont une sonde de chasse à la matière noire et un satellite de science quantique. La deuxième série de missions SPP comprendra la sonde Einstein, qui sera lancée en 2023 pour étudier la physique extrême, et l’explorateur de liens entre l’ionosphère de l’aimantéosphère du vent solaire, une collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA) pour explorer les interactions entre le Soleil et la Terre.