Une étude publiée dans la revue Scientific Reports et rapportée par le site spécialisé scitechdaily, décrit cette innovation qu’est une batterie en papier jetable activée par l’eau. Selon les scientifiques, elle pourrait être utilisée pour alimenter une grande variété d’appareils électroniques jetables. A faible consommation d’énergie et à usage unique. On peut prendre comme exemple des étiquettes intelligentes pour le suivi des articles, des capteurs environnementaux ou des dispositifs de diagnostic médical. Sans oublier d’autres applications technologiques et électroniques diverses.
Une batterie imprimée sur du papier !
La batterie se compose d’au moins une cellule d’un centimètre carré et est composée de trois encres qui ont été imprimées sur une feuille de papier rectangulaire. La bande de papier est recouverte de sel de chlorure de sodium. L’une de ses extrémités les plus courtes a été trempée dans de la cire.
L’un des côtés plats du papier est imprimé avec de l’encre contenant des flocons de graphite. Il sert d’extrémité positive de la batterie (cathode). L’autre côté est imprimé avec de l’encre contenant de la poudre de zinc. Celui-ci sert d’extrémité négative de la batterie (anode).
En plus des deux autres encres, une autre encre contenant des flocons de graphite et du noir de carbone est imprimée des deux côtés du papier. Cette encre relie les extrémités positives et négatives de la batterie à deux fils positionnés à l’extrémité trempée dans la cire du papier.
Les sels contenus dans le papier se dissolvent lorsqu’une petite quantité d’eau est ajoutée. Tout en libérant des ions chargés. Ces ions se propagent sur le papier pour activer la batterie. Ce qui provoque la libération d’électrons par le zinc dans l’encre à l’extrémité négative de la batterie.
La fixation des fils à un dispositif électrique ferme le circuit de sorte que les électrons peuvent être transférés de l’extrémité négative, à l’extrémité positive (l’encre contenant du graphite). Ils sont ensuite transférés à l’oxygène dans l’air environnant. Ces réactions génèrent un courant électrique qui peut être utilisé pour alimenter l’appareil.
La batterie fonctionne avec de l’eau !
Pour démontrer la capacité de leur batterie à faire fonctionner l’électronique de faible puissance. Les auteurs ont ensuite combiné deux cellules en une seule batterie. Ils l’ont utilisée pour alimenter un réveil avec un écran à cristaux liquides. L’analyse des performances d’une batterie à une cellule a révélé qu’après l’ajout de deux gouttes d’eau, la batterie s’est activée en 20 secondes. Lorsqu’elle n’est pas connectée à un appareil énergivore, atteint une tension stable de 1,2 volt.
Vous imaginez l’impact environnemental positif que pourrait avoir cette invention de l’électronique jetable de faible puissance !