Métavers ou metaverse en anglais, retenez bien ce mot, c’est le futur de l’actuel Internet !
Ah bon?
Oui, c’est ce que disent les géants de l’Internet et du Digital, les entreprises telles que Facebook, Microsoft ou Google. Et ils ne font pas que nous inciter à y aller, ils s’y mettent et avec de gros moyens.
Mais que signifie réellement le « Métavers »
Le Métavers ou le Metaverse décrit une itération future d’Internet, composée d’espaces virtuels, partagés et en 3D, liés dans un univers virtuel perçu.
Le terme de « métavers » est issu de la contraction de meta et universe. Le métavers ou Metaverse est donc un méta-univers, ou un univers qui va au-delà de celui que nous connaissons. Il s’agit donc d’un monde virtuel.
Le métavers est constitué de réalités numériques alternatives où les gens travaillent, jouent et se fréquentent. Il repose principalement sur l’immersion et l’interconnectivité totales de l’utilisateur dans son expérience en ligne, notamment via la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Les exemples actuels dans le domaine des jeux vidéo sont des jeux tels que Fortnite ou Minecraft, où les joueurs peuvent interagir les uns avec les autres, construire des mondes ensemble, combattre ensemble et choisir leurs propres avatars. Mais le nouveau “Métavers Professionnel” commence à prendre de l’ampleur également avec l’E-commerce et le Marketing Digital, entre-autres.
Mais il n’y a pas de définition claire du métavers à aujourd’hui. Ce concept évolue de jour en jour et intéresse de plus en plus d’investisseurs, de curieux, d’entrepreneurs, qui y voient une opportunité de démarrage d’une nouvelle ère de notre internet actuel.
Selon Matthew Ball, auteur de plusieurs œuvres sur le métavers (2020), le Métavers est :
« Un réseau expansif de simulations et de mondes persistants en 3D, rendu en temps réel et offrant un flot continu d’identités, d’objets, d’histoires, de monnaies et d’autorisations, dont un nombre illimité d’utilisateurs peuvent faire l’expérience de manière individuelle et synchronisée »
Il ajoute : « qu’il s’agit d’une forme complètement innovante d’informatique plutôt que d’une simple évolution d’Internet, les univers numériques du métavers n’existent pas parallèlement à la réalité ; ils mêlent cyberespace, réalité virtuelle et monde physique. »
Pourquoi les géants de l’informatique s’y intéressent-ils ?
Un rapport, paru cette année, du global leader en services financiers J.P. Morgan, indique que «le métavers s’infiltrera probablement dans tous les secteurs d’une manière ou d’une autre dans les années à venir, l’opportunité de marché étant estimée à plus de 1 000 milliards de dollars de revenus annuels». Il stipule que 54 milliards de dollars sont déjà dépensés en biens virtuels chaque année – soit deux fois le montant dépensé pour acheter de la musique.
Le rapport J.P. Morgan note que le prix moyen des terrains virtuels a doublé, passant de 6 000 à 12 000 dollars entre juin et décembre de l’année 2021. Il prévoit que les dépenses publicitaires dans les jeux atteindront 18,4 milliards de dollars par an d’ici 2027.
«À terme, le marché immobilier virtuel pourrait commencer à voir apparaître des services semblables à ceux du monde physique, notamment le crédit, les hypothèques et les contrats de location»,
indique encore le rapport de JPMorgan.
Mark Zuckerberg lui, parle d’« Internet incarné». Selon lui, les utilisateurs ne se contentent pas d’observer Internet à travers leur écran, mais ils s’y trouvent réellement.
Un concept futuriste pas tant que ça, il est déjà très présent
«The Matrix » sorti en 1999 ou « Ready Player One» sorti en 2018, sont basés sur le métavers tel que nous le connaissons aujourd’hui .
Aujourd’hui, le métavers dépasse la fiction. Il existe depuis longtemps des exemples concrets à cet égard.
Des dizaines de grandes entreprises ont déjà investi dans le métavers. Les sociétés qui ont effectué des acquisitions dans le métavers, y retransposent une partie de leur activité. Elles vont même jusqu’à y rencontrer leurs futurs collaborateurs à travers des entretiens d’embauche virtuels. En France, par exemple, l’assureur AXA a fait l’acquisition, en février 2022, d’un terrain dans le métavers via Sandbox. AXA est le premier acteur parmi les banques et les sociétés d’assurances françaises à s’implanter dans le monde virtuel.
« Il est de notre responsabilité de prendre part aux grandes avancées technologiques pour imaginer l’assurance du futur. Nous n’en sommes qu’aux prémices du métavers, nous souhaitons donc apprendre et nous donner les moyens de nous familiariser le plus tôt possible avec ces plateformes et communautés ».
a déclaré Patrick Cohen, directeur général d’Axa France,
Dans le domaine de l’e-commerce qui est, sans aucun doute, l’une des utilisations les plus intéressantes du métavers, de nombreuses grandes entreprises s’y mettent. En plus de Meta, anciennement Facebook, on sait que que Nike avait racheté récemment l’entreprise RTFKT qui habille les avatars dans le métavers.
Le Métavers de Facebook est le nouveau mode et monde de travail
D’ailleurs c’est ce que Mark Zuckerberg a annoncé il y a quelques mois. En effet, il a déclaré que Facebook passerait du statut de société de médias sociaux à celui de « société de métavers ». Dans les cinq prochaines années d’où la nouvelle appellation META au lieu de Facebook.
Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, est un fervent défenseur et grand investisseur du métavers ou Metaverse. Il veut être le principal architecte du métavers. Via META, il a mis au point plusieurs outils pour faciliter la “connexion” avec le métavers. Et ce à travers des sociétés spécialisées dans le design en 3D et dont il a fait l’acquisition. D’ailleurs, en janvier 2022, il a présenté le gant haptique pour réaliser le “toucher” le virtuel. Le gant est capable de donner à celui qui le porte l’illusion de caresser un animal. Ou même de taper sur les touches d’un clavier ou de tenir un objet.
Selon Facebook, le metaverse représente l’avenir des « plateformes informatiques ». C’est la raison pour laquelle ce géant de la technologie investit chaque année environ cinq billions de dollars dans le développement de technologies fondamentales, le plus grand projet de métavere sur lequel travaille Facebook s’intitule Horizon Workrooms et se concentre sur le «Metaverse professionnel» actuellement disponible en tant que version bêta de l’application Oculus, celui-ci facilite la création de modèles de travail hybrides d’un nouveau genre.