Le NuSTAR de la NASA a fourni une nouvelle image qui montre les rayons X à haute énergie émis par le matériau le plus chaud de l’atmosphère du Soleil.
Image : Les longueurs d’onde de la lumière de trois observatoires spatiaux se chevauchent pour fournir une vue unique du Soleil
– Crédits: Nasa/ Caltech/JAXA
Même si l’observatoire étudie généralement des objets en dehors de notre système solaire comme : Des trous noirs massifs et des étoiles. Il a réussi à détecter les points les plus chauds de l’atmosphère de notre étoile en feu. Et cela dans la vue en rayons X du télescope.
Description des images recueillies par différents télescopes
Dans l’image composite ci-dessous (à gauche), les données de NuSTAR sont en bleu. Puis, nous avons les observations du télescope à rayons X (XRT) de la mission Hinode de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale, represntées en vert. Enfin, il y a l’Atmospheric Imaging Assembly (AIA) sur le Solar Dynamics Observatory (SDO) de la NASA. Qui lui fournit les données en rouge.

A noter que les rayons X de haute énergie observés par NuSTAR n’apparaissent qu’à quelques endroits de l’atmosphère solaire. En revanche, le XRT de Hinode détecte les rayons X à faible énergie. De son côté, l’AIA de SDO détecte la lumière ultraviolette des longueurs d’onde qui sont émises sur toute la face du Soleil.
Quel est le rôle de NuSTAR ?
La Nasa a lancé le NuSTAR le 13 juin 2012. La mission Small Explorer est dirigée par Caltech à Pasadena, en Californie. Elle est également gérée par JPL pour la Direction des missions scientifiques de la NASA à Washington.
Son champ de vision, relativement petit, signifie qu’il ne peut pas voir le Soleil entier depuis sa position. Il se trouve sur l’orbite terrestre.
Donc, la vue du Soleil de l’observatoire est en fait une mosaïque de 25 images
Le vaisseau pourrait aider les scientifiques à résoudre l’un des plus grands mystères de notre étoile la plus proche :
Pourquoi l’atmosphère extérieure du Soleil, appelée la couronne, atteint plus d’un million de degrés – au moins 100 fois plus chaude que sa surface. Cela a déconcerté les scientifiques car la chaleur du Soleil provient de son noyau et se déplace vers l’extérieur.
Effectivement, ce point a tant troublé les scientifiques. Puisque la chaleur du Soleil provient de son noyau et se déplace vers l’extérieur.

Les nano-éruptions, peuvent expliquer la haute température de la couronne
D’après certaines recherches, les éruptions sont de grandes explosions de chaleur, de lumière et de particules visibles par un large éventail d’observatoires solaires. Les nanoflares à leur tour, sont des événements beaucoup plus petits. Mais, les deux types produisent des matériaux encore plus chauds que la température moyenne de la couronne.

De ce que nous savons les éruptions régulières ne se produisent pas assez souvent pour maintenir la couronne aux températures élevées observées par les scientifiques. Alors que les nano-éruptions peuvent se produire beaucoup plus fréquemment.
Peut-être même assez souvent pour qu’elles chauffent collectivement la couronne.
La Nasa en attente de plus de réponses
Bien que les nanoflares individuels soient trop faibles pour être observés au milieu de la lumière ardente du Soleil, NuSTAR peut détecter la lumière du matériau à haute température.
Cette capacité permet aux physiciens d’étudier la fréquence à laquelle les nano-éruptions se produisent et comment elles libèrent de l’énergie.

Les observations utilisées dans ces images ont coïncidé avec la 12ème approche par la sonde solaire Parker de la NASA. Celle-ci vole plus près de notre étoile que tout autre vaisseau spatial de l’histoire.
Finalement, La prise d’observations avec NuSTAR lors d’un des passages du périhélie de Parker permet aux scientifiques de relier l’activité observée à distance dans l’atmosphère du Soleil avec les échantillons directs de l’environnement solaire prélevés par la sonde.