Le vol Crew-6 SpaceX se rend sur l’ISS pour des recherches scientifiques

La mission SpaceX Crew-6 de la NASA devait être lancée vers la Station spatiale internationale, l’ISS, dès aujourd’hui, le 27 février. Celle-ci décollera depuis le Kennedy Space Center de l’agence en Floride.

En effet, Les astronautes de la NASA Stephen Bowen et Warren “Woody” Hoburg, ainsi que l’astronaute des Émirats arabes unis Sultan Alneyadi et le cosmonaute de Roscosmos Andrey Fedyaev, se dirigent vers le laboratoire orbital pour une mission de six mois afin de mener des recherches scientifiques.

Le vol a été reporté

La NASA et SpaceX ont fini par annuler le lancement de lundi de la mission SpaceX Crew-6 en raison d’un problème de systèmes au sol. Les équipes de la mission ont décidé de se retirer pour enquêter sur un problème empêchant les données de confirmer une pleine charge de la source d’allumage des moteurs Merlin du premier étage du Falcon 9, le triéthylaluminium triéthylbore (ou TEA-TEB).

Crédit photo : SpaceX

L’équipage international volera à bord du vaisseau spatial SpaceX Dragon Endeavour. Il pilotait auparavant les astronautes Crew-1, Inspiration4 et Axiom Mission-1 de la NASA.

La combinaison spatiale: le casque imprimé en 3D avec un rembourrage personnalisé abrite des microphones pour la communication et des vannes qui régulent les systèmes de pression de la combinaison. -Crédits: SpaceX

Objectifs principaux de la mission :


Développer un matériel plus résistant et sécurisé

La mission Crew-6 poursuit ses recherches sur la combustion en utilisant l’insert matériel d’allumage et d’extinction de combustible solide (SoFIE) pour le rack de combustion intégré (CIR) de la station.
Nous savons que la précédente enquête, SoFIE-GEL, a déjà analysé comment la température du carburant affecte l’inflammabilité des matériaux. Aujourd’hui, SoFIE-MIST à son tour vérifie la combustion assistée thermiquement en microgravité. Cela en modifiant le débit d’air et la concentration en oxygène.
Les résultats pourraient aider les scientifiques à évaluer l’inflammabilité des matériaux utilisés dans les futures missions spatiales. Celui-ci un facteur critique dans la conception des engins spatiaux et des installations. L’enquête pourrait également contribuer à mieux garantir la sécurité de l’équipage. On pourrait alors déterminer le meilleur équipement et les meilleures procédures pour détecter et éteindre un incendie dans l’espace.

Cette image montre une flamme d’acrylique brûlant en microgravité pour le premier test de SoFIE-GEL le 13 janvier 2023, qui a analysé comment la température du carburant affecte l’inflammabilité des matériaux. Crédits : NASA


Pas seulement, les résultats pourraient aider ainsi les scientifiques à affiner les modèles de combustion qui pourraient par la suite être utilisés dans des environnements terrestres.

Renforcer le système immunitaire

Il y a eu d’abord Immunity Assay. C’est une enquête de l’ESA (Agence spatiale européenne). Elle utilise un test immunitaire fonctionnel pour surveiller comment les facteurs de stress des vols spatiaux affectent les fonctions immunitaires cellulaires.
Jusqu’à présent, ce test ne pouvait être réalisé que sur Terre et était effectué avant et après le vol. Désormais, un tube à essai nouvellement développé permet d’exécuter le test en vol. Ce qui pourrait fournir une évaluation plus claire des changements immunitaires qui se produisent en vol. Et aider ainsi à éclairer le développement de contre-mesures.
En plus des échantillons de sang et des prélèvements de salive, le nouveau test pourrait être utilisé pour surveiller les performances immunitaires liées au stress. Ce dernier est inévitablement présent pendant les missions spatiales et dans les environnements terrestres.

Tissue Chip Investigations

Tissue Chips in Space, est une collaboration entre le National Center for Advancing Translational Sciences (NCATS) des National Institutes for Health (NIH) et l’ISS National Lab. Il s’agit d’une série d’enquêtes testant des puces tissulaires à bord de la station spatiale. Ces puces tissulaires sont de petits appareils qui imitent les fonctions des organes humains. Donc, les utiliser pour des études en microgravité permet aux scientifiques de modéliser des changements qui peuvent prendre des années à se produire sur Terre.

vue d’artiste d’un Crew Dragon s’approchant du port avancé d’Harmony sur l’ISS.- Crédits: Nasa

Tout objet de l’espace est bon a exploiter !

Pendant les missions, l’ISS External Microorganisms collectent des échantillons à l’extérieur de la station spatiale lors des sorties dans l’espace. Cela pour examiner si le vaisseau spatial libère des micro-organismes, combien et jusqu’où ils peuvent voyager.

Dans le Neutral Buoyancy Lab du Johnson Space Center, l’astronaute de la NASA Victor Glover teste les méthodes de collecte des micro-organismes externes de l’ISS, qui examine les microbes libérés de la station spatiale pour aider à limiter la contamination lors des futures missions d’exploration.- Crédits: Nasa

Le but de cette recherche est de déterminer si des changements sont nécessaires aux engins spatiaux avec équipage. Afin de limiter la contamination de la Terre lors de futures missions d’exploration. Et selon les spécialistes, apporter de tels changements devrait minimiser les coûts et les efforts.
Sans oublier que ces micro-organismes qui peuvent survivre dans des environnements difficiles comme l’espace, pourront également servir sur Terre.

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