Un mois de Juin plus brûlant que jamais enregistré, ça continue en juillet

Selon une analyse de la température mondiale de la NASA, ce Juin 2023 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré .

Cela après avoir nommé 2022 comme la cinquième année la plus chaude jamais enregistrée.

crédits: Nasa

Qu’utilise la NASA pour faire ses calculs

GISTEMP, l’analyse de la température globale de la NASA, est tirée des données collectées par les stations météorologiques et les stations de recherche antarctiques. Ainsi que des instruments montés sur les navires et les bouées océaniques.
Par la suite, les scientifiques de la NASA du Goddard Institute for Space Studies (GISS) à New York analysent ces mesures pour tenir compte des incertitudes dans les données. Et également afin de maintenir des méthodes cohérentes de calcul des différences de température de surface moyenne mondiale pour chaque année.

A noter que
La NASA utilise la période de 1951 à 1980 comme référence pour comprendre comment les températures mondiales changent au fil du temps.

Un record qui touche le monde entier

Pour confirmer tout cela, nous savons que des analyses indépendantes du Copernicus Climate Change Service de l’Union européenne et des National Centers for Environmental Information de la NOAA ont également révélé que juin 2023 était le mois de juin le plus chaud de leurs archives.

Anomalie de la température de l’air en surface pour juin 2023 par rapport à la moyenne de juin pour la période 1991-2020. Source des données : ERA5.
Crédit : Copernicus Climate Change Service/ECMWF.

“Juin 2023 a vu des températures supérieures à la moyenne climatologique de 1991-2020 sur la majeure partie de l’Europe. Les anomalies les plus élevées ont été trouvées dans le nord-ouest de l’Europe, où l’Irlande, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas ont connu leurs mois de juin les plus chauds jamais enregistrés. La France et la Scandinavie ont également été nettement plus chaudes que la moyenne.
La majeure partie du Canada a connu des températures supérieures à la moyenne, le nord de l’Ontario et le nord du Québec étant particulièrement touchés. Le Mexique et certaines parties du sud des États-Unis ont enregistré des températures bien supérieures à la moyenne, ce qui a entraîné plus de 100 décès liés à la chaleur. Le sud de l’Amérique du Sud, le sud-est de l’Afrique, l’Iran, la majeure partie de l’Inde, le nord-est de la Russie et le nord et l’est de l’Australie ont enregistré des températures supérieures à la moyenne; près de 100 décès ont également été signalés en Inde en raison de la chaleur.
Une bande d’anomalies plus chaudes que la moyenne s’étendait également du centre à l’est de l’Asie, où Pékin a connu sa journée de juin la plus chaude jamais enregistrée. ”

https://climate.copernicus.eu/
Anomalies mensuelles de la température de l’air en surface en Europe comaparé au reste du monde. – Crédits: https://climate.copernicus.eu/news

la canicule record va continuer en juillet

Pour ce mois de juillet 2023, des températures record ont déjà été enregistrées du 3 au 9 juillet. Cette semaine a donc été la plus chaude jamais mesurée dans le monde par l’OMM. Les États-Unis ne sont pas les seuls à enregistrer actuellement des pics de chaleur. L’Europe et l’Asie sont touchées également. En cause, l’effet du réchauffement climatique, lié aux activités humaines. Ce dernier est responsable de la multiplication et de l’intensification des vagues de chaleur dans le monde. Mais aussi le retour du phénomène climatique El Niño, qui entraîne une augmentation des températures mondiales.

Sources: 12

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